Neuropsychologue
Spécialisé TDAH / DYS / HPI
Besançon
Bilans TDAH, Bilans HPI, Bilans DYS, Guidance parentale, Psycho éducation
Enfants, Adolescents
Thérapies familiales, TDAH, DYS, HPI
Besançon
Consultation à distance : Oui
La psychologie a toujours été ma voie. J’ai plongé dedans juste après le bac, en choisissant le cursus neuropsychologie de l’université de Bretagne Occidentale à Brest, où j’ai obtenu un master en neuropsychologie du vieillissement en 2006.
Ensuite, le CHU de Besançon m’a proposé un poste en neurologie au centre de la mémoire. A cette époque, j’ai travaillé initialement avec un neurologue expert auprès des tribunaux pour l’évaluation des traumatisés crâniens.
Au début, mon approche était très technique, concentrée sur les bilans psychométriques et la neurologie.
Dans la formation que j’ai reçue à Brest, tout ce qui ressortait de la psychologie était enseigné sous l’angle de la psychanalyse. Rien d’autre. Je n’ai jamais adhéré à cela. Cet enseignement n’était pas fondé scientifiquement, du coup quand j’ai commencé à exercer j’ai revendiqué de ne pas être psychologue, mais neuropsychologue, de par mon exigence scientifique.
C’est en découvrant petit à petit les Thérapies Comportementales et Cognitives, que je suis devenu psychologue de fait et plus uniquement de titre.
Aujourd’hui, j’assume d’être un psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie.
En 2008 on m’a proposé un poste dans une unité neuro vasculaire novatrice. L’idée était d’évaluer les patients qui venaient de faire un AVC dans la semaine, donc en phase aiguë d’un point de vue cognitif, pour repérer le plus vite possible les patients qui allaient avoir besoin d’une rééducation dans un domaine qui pouvait être masqué par un autre trouble. A l’époque, cette approche était novatrice. Nous étions des pionniers.
Il a fallu que je m’éloigne des tests standardisés car mes patients étaient trop fatigables. J’ai du développer une approche mixte à partir des modèles neuro-cognitifs : comment m’appuyer sur ma connaissance des modèles cliniques et théoriques pour connaître mon patient, m’adapter à sa fenêtre attentionnelle très réduite et construire des éléments d’orientation très cliniques.
Par exemple le cas concret d’un patient en locked-in syndrome. A partir du moment où nous parvenons à communiquer avec ce patient quelques minutes par jour, comment évaluer si celui-ci est capable de prendre une décision sur son avenir ?
En 2010 j’ai passé un deuxième master de recherche en neuroscience à l’université de Franche Comté. Mon mémoire portait sur « l’automatisation de la prise de décision pendant la période réfractaire psychologique », un domaine très technique.
En parallèle je suis revenu à l’université en tant qu’enseignant cette fois-ci, dans le master de neuropsychologie à Besançon, où j’interviens auprès d’étudiants en psychologie, en neuro psychologie et en orthophonie.
En 2015 j’ai eu une période de ras le bol des lourdeurs de l’hôpital, de ses mécanismes de prise de décision, et j’ai choisi de me reconvertir pour devenir directeur d’EHPAD.
Je me suis inscrit pour cela dans une école de commerce (l’INSEC) mais j’ai claqué la porte au bout de trois mois. La démarche m’a fait tomber de haut, j’ai réalisé à quel point on pouvait marchander la vie des gens, en ergotant sur les conditions dans lesquelles on les fait vivre, alors qu’on me proposait de gagner 15 000 euros net mensuel sans les primes.
La directrice à laquelle j’avais fait part de mes problèmes de conscience m’avait rétorqué « mais regarde l’argent qu’on se fait ! ». C’est juste indécent.
Après cette parenthèse, je suis revenu à Besançon proposer mes services au CHU qui m’a offert un poste à mi-temps à l’hôpital de jour dans un service dédié aux AVC.
En parallèle, je me suis formé à fond en neuro psychologie de l’enfant et j’ai ouvert un cabinet pour travailler sur le TDAH, les troubles du comportement opposants, et la guidance parentale.
Il y a toujours une composante psychométrique dans mon travail, il s’agit de faire des bilans, des évaluations, etc. Mais la dimension nouvelle c’est la psycho éducation, la guidance parentale, des patients qui vous remercient de votre travail et le retour positif sur ce que l’on a mis en place qui les aide vraiment à vivre au quotidien. C’est extrêmement gratifiant.
Je n’ai pas eu de formation généraliste en TCC mais je me suis formé à l’université de Strasbourg à la méthode Barkley, aux troubles du comportement, à la guidance parentale, etc. dans le cadre de la formation continue.
Avec le temps la psychologie prend une place de plus en plus importante dans mon travail et j’en découvre les aspects hyper gratifiants : le feed-back positif des patients, une vie de famille apaisée, des relations apaisées, c’est très précieux.
A titre personnel je suis très attiré par la littérature de l’imaginaire. Je suis également très geek, j’adore les jeux vidéo, les jeux de rôles, les nouvelles technologies, les mangas, que j’utilise pour renforcer l’alliance thérapeutique avec mes jeunes patients. Je m’en sers aussi pour le travail entre enfants et parents.
Je m’intéresse beaucoup à l’actualité scientifique, tout ce qui est nouveau en maths, physique, chimie, les sciences dures, et les neuro sciences. Je milite pour la psychologie scientifique.
Je suis beaucoup le travail de Stéphanie Aubertin, Nathalie Clobert, Franck Ramus et Nicolas Gauvrit sur le HPI.
Mon intérêt professionnel spécifique pour le TDAH est venu principalement pour répondre aux demandes qui m’étaient adressées concernant des problèmes de concentration.
J’ai eu le déclic lorsque j’ai réalisé la dichotomie entre la clinique du TDAH et les mesures psychométriques, dont l’usage doit être relativisé.
Un exemple parlant : dans les profils TDAH, 80% du temps les tests psychométriques sont bons. Or ce résultat n’est pas transposable dans la vie quotidienne.
L’important est donc de se détacher de l’aspect psychométrique pour voir la personne dans sa globalité, et dans son environnement.
Je fais très peu de rééducation neuropsychologique car son efficacité n’est pas prouvée. Je préfère proposer d’autres éléments qui ont prouvé leur efficacité, travailler sur la relation d’attachement, et le respect mutuel.
Je fais énormément de psycho éducation et de guidance parentale, que ce soit pour le TDAH ou pour la gestion des comportements opposants. S’il s’agit d’un adolescent je vais proposer une approche TCC en duo. S’il s’agit d’un enfant alors nous mettons en place un travail parents-enfant. J’ai fait une formation sur le burn out parental.
Au final, les enfants sont toujours opposants mais les éléments d’opposition sont plus courts, et mieux gérés par les parents donc leur impact est bien moindre, notamment grâce au renforcement des compétences parentales. Ça fonctionne mieux au quotidien.
Lorsque j’établi un protocole de soin je dis aux parents qu’à aucun moment il ne s’agit de changer leurs valeurs parentales. Nous travaillons sur ce qui est important pour eux. C’est une approche rigoureuse tout en étant dans le respect des particularités et de la vision de chacun. Chaque famille est différente.
J’adore transmettre mon métier : je participe régulièrement aux journées de l’adolescent pour sensibiliser les professionnels de l’éducation à repérer les troubles, sans les méconnaitre, ni mal les interpréter.
Certains parents de mes patients sont enseignants. Grâce à la guidance parentale ils parviennent à repérer dans leur classe les profils d’autisme, TDAH, etc. Je les guide afin qu’ils puissent s’adapter à leur enfant et leur élève.
Cabinet : Maison De Santé Vauban,
9 A Rue Stéphane Mallarmé,
25000 Besançon
07 83 82 13 10
Sebastien.hague@gmail.com
N° ADELI : 25930344
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